Pour ce premier texte, je me laisse porter par la voix du cœur. En toute vulnérabilité, je me livre …
Je laisse monter ma plume, je laisse mes doigts se promener sur mon clavier car c’est aussi ça t’assister avec tout ce qui vibre en moi. En ta compagnie, je navigue sur l’expérience de la vie. Avec toi, je retrouve cette joie qui dès ma naissance m’animait. Je ne sais pourquoi mais en moi, il y a toujours eu ce petit quelque chose où je ressentais mon unicité. Une petite étincelle qui m’alimentait et qui faisait briller mes yeux et me faisait voir l’invisible.
Dès le secondaire, tranquillement cette petite flamme s’est faite plus discrète. Je me rappelle très bien me sentir parfois seule, parfois isolée, parfois incomprise, dans mon monde ou le dessin était mon échappatoire. Je me rappelle encore mon ressenti quand je laissais monter en moi l’idée de vouloir en finir avec la douleur. Entourée de mes deux parents voulant mon bien, ils m’ont montré tout ce qui pour eux étaient bon pour moi. Malgré cela, une forteresse semblait s’ériger entre moi et le monde extérieur.
À l’époque, je trainais cette lourdeur, bien commune à l’adolescence. Je ressentais déjà un mal invisible qui me rongeait par en dedans. Un mal difficile à expliquer mais qui marquait mes journées. Je me sentais déjà à part dans mon unicité. Ne sachant à qui parler et quels mots utiliser pour décrire ce mal de vivre, je me suis isolée. Jeune adulte, j’ai fait des choix pour me l’a donner quelque peu difficile « mettons ». J’ai développé l’art de fonctionner avec toutes ces couches de protection de façon inconsciente bien sûr. Même en étant quelqu’un d’aimée de part mon entourage et amis, je me suis retrouvée dans des situations où seule avec moi-même, je devais avec la perception de l’époque « SURvivre ». Je me revois encore adolescente où j’étais incapable de respirer, de m’ouvrir ou d’exprimer cette tristesse. Il y a quelques années, je croyais fermement que cet état d’être faisait partie de moi et était enraciné dans mon essence.
Aujourd’hui, j’ai fait la paix avec ce qui a été et accueille toutes ces expériences et émotions. Longtemps j’ai cru que je DEVAIS VAINCRE mes peurs, mes insécurités, mon mal de vivre. Longtemps, j’ai cru que je devais LUTTER à bout de force pour forcer une paix obligatoire avec ce passé. Il est pourtant si simple de tout doucement respirer et accueillir ce qui a été. Maintenant, je ressens à quel point nous ne sommes pas nos expériences!
Aujourd’hui, j’intègre un pas à la fois le pouvoir de l’accueil. Il est si simple de se donner une dose de compassion pour ensuite ressentir comment l’on vibre d’un amour tellement grand pour soi. Faire la paix avec ce qui est représenté un magnifique moyen de renouveler avec notre essence si divine. C’est là un premier pas pour pouvoir poursuivre notre expansion et s’ouvrir à tellement plus grand que nous. Il est si léger de se laisser porter en ressentant cette joie, celle venant avec notre droit de naissance. Nous avons tous un chemin qui nous est propre même si dans le grand plan, nous sommes tous reliés. Avec le temps, j’accueille tout ce que l’Univers met sur ma route, sans chercher à comprendre ou à analyser avec mon mental. J’ai accueilli l’intégrale de mon enfance, mes expériences et mon adolescence. J’ai donné le droit d’exister à toutes ces émotions qui jadis me faisait souffrir. Le pouvoir de l’accueil permet un dépouillement si puissant puisque nous vibrons en osmose avec l’Univers. En toute vulnérabilité, nous le laissons diriger une magnifique valse avec la vie. Il est donc possible de percevoir et ressentir la musique, plutôt que de vouloir diriger le rythme et ce à tout prix. Est-ce que tu es maintenant prêt à accueillir ce que l’Univers a de plus magnifique pour toi?
À toi derrière l’écran, tu es toi aussi entièrement complet et #magnifiquementTOI!
Annie Bergeron