Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il y avait autant de souffrances dans le monde?

Je devrais dire plutôt dans NOTRE monde individuel… je m’explique. Les mathématiques quantiques nous confirment aujourd’hui qu’il n’y a pas d’Univers, d’étoiles, d’êtres vivants et de molécules infiniment petites sans conscience. En gros, s’il n’y a pas un observateur, il n’y a pas de spectacle. Je n’invente rien ici, tout se trouve dans les registres publics.

Donc puisqu’il y a près de sept milliards de consciences sur la planète, il va de soi qu’il existe au moins sept milliards de réalité. Chaque personne que vous côtoyez voit et fait l’expérience d’un monde différent du vôtre. C’est ce qu’on appelle: la perception.

Bien que les réalités diffèrent d’une paire d’yeux  à une autre, certains thèmes limitants reviennent souvent. Et l’un d’entre eux, bien entendu, concerne les souffrances du monde.

Je n’énumérerai pas d’exemples, les bulletins de nouvelles le font bien plus efficacement que moi! Cela dit, dans la littérature du développement personnel, on nous met en garde contre un fléau destructeur : le sentiment d’injustice. En fait, la souffrance en soi n’a pas d’influence sans l’injustice qu’elle suscite chez les spectateurs et ses victimes. Pour avoir assisté maintes fois des familles durant l’accouchement, le sentiment d’impuissance et d’injustice du père lui fait faire tout un tas de choses extrêmes: accuser le personnel soignant d’incompétence, tomber dans les pommes, vomir sur la belle-mère, fondre en larmes, etc.

Croire qu’on est impuissant face à une injustice annule notre force, notre motivation et notre désir de remédier à l’indésirable. Être impuissant et le demeurer, c’est accepter que nous subissons la vie, au lieu de la créer.

Rembobinons un tantinet.

Les loups-garous. J’ai écouté en 2008 la sortie de la première partie de la saga mondiale de «Twilight». L’avez-vous vu ?

C’est une histoire de triangle amoureux entre une adolescente humaine, un loup-garou et un vampire. Une des scènes traite de l’origine des loups-garous, qui constituent en réalité l’opposé naturel du vampire. Dans un environnement « X », lorsqu’il y a une forte présence de vampires, les gènes dissimulés chez les humains porteurs s’activent et amorcent leur métamorphose en ladite bête, afin de maintenir l’équilibre biologique des espèces.

Dans le même ordre d’idées, c’est ainsi que la nature procède dans tout. Lorsque le système immunitaire est attaqué par un virus, ce dernier fabrique des anticorps qui détruisent exclusivement l’envahisseur donné. Lorsqu’un type d’insectes se trouve soudainement en surpopulation, son prédateur attitré accroît en nombre et rétablit l’équilibre.

Il en va de même pour la souffrance. Ce qu’on traverse comme épreuves dans notre vie n’est pas différent du virus que notre organisme combat. Dans le seul objectif de nous donner un outil absolument nécessaire pour la prochaine étape, la vie nous attire le microbe unique qui détient la clé de notre prochaine porte. Enfin, qui veut rester dans le portique toute sa vie ???

C’est là que le « foutu » terme de lâcher prise prend tout son sens. Il faut être juste assez fou pour se laisser aller à notre guérison. Les anticorps sont là, prêts à tout racler. Le prédateur est là, prêt à se taper le festin du siècle. Tout ce qu’on a à faire, c’est de ne pas les mitrailler à vue en se demandant : « Mais qu’est-ce que vous me voulez bordel ??? »

Je suis la première personne à admettre que ce n’est pas toujours facile et instinctif d’agir de la sorte. À neuf ans, lorsque j’étais en pleine dépression, terrifiée à la simple idée de m’habiller pour sortir dehors et ayant comme seuls compagnons les ténèbres de mon âme, j’aurais tant voulu qu’on me sauve et me guide vers la lumière. Mais si je n’avais pas vécu cette tragédie dans mon enfance (parce que c’en était une!), et que je n’aurais pas laissé à mes « anticorps » le temps et l’espace pour s’exécuter, je ne serais pas là aujourd’hui à écrire en mots cette brèche de vie qui brûle en moi. Je ne serais pas autant sensibilisé à vouloir démystifier les tabous et aider tous ceux que je rencontre. Je ne pourrais tout simplement pas parler de souffrance et d’impuissance. Si on expérimente des épreuves, c’est pour se rappeler qu’on est foutrement puissant et que le monde a besoin de tout le bien qu’on a le potentiel de faire.

Donc, ne soyons pas dans l’injustice. N’éteignons pas cette lumière qui peut rappeler à des milliers de nos semblables qu’ils sont eux aussi puissants et flamboyants. Soyons ces loups-garous affamés qui font gronder le sol sous leurs pattes et qui rugissent de tous leur force à la Pleine Lune : « Nous sommes en vie !!! »

Donc, aujourd’hui, acceptez que le nettoyage se fasse, n’entravez pas le chemin de la Vie et ENFLAMMEZ-VOUS!

Je vous aime Jessika