Un après-midi, je me promenais avec mon chéri sur le bord du fleuve St-Laurent.  Le ciel était couvert, mais la lumière diffuse du soleil émanait malgré tout des nuages. Nous discutions de notre enfance, de ce qui nous avait le plus marqué, etc. Je lui confis que lorsque j’étais petite, j’étais toujours punie après m’être amusée avec mes amis (du moins, c’était ma perception). J’avais peur que ma mère me voit en train de m’éclater, de rire et de jouer avec mes camarades parce que je savais que j’allais le « payer ». Plus tard dans la vie, j’ai pris conscience des raisons qui la poussait à agir de la sorte. Comme toute situation similaire, elle exprimait simplement une immense souffrance… THAT’S IT !

Mais je vous jure qu’à l’époque, une petite connexion très perverse s’est très tôt développé dans mon petit cerveau. Il me lançait un signal d’alarme à chaque fois que je jouais et que je me rendais compte que je vivais à ce moment donné beaucoup de joie et de plaisir. Ce signal de culpabilité me disait : « Tu n’as pas honte d’être aussi insouciante dans tes jeux pendant que ta mère se démène corps et âme au travail pour t’offrir tout ce qu’elle n’a pas eu et qu’à cause de ça, elle souffre de migraines horribles constamment ? De toute manière, tu sais que tu seras très sévèrement punie et que pendant très longtemps, tu n’auras plus du tout le goût de jouer à quoi que ce soit ! »

Pendant que je racontais cette anecdote avec une très certaine teinte d’amertume, j’ai réalisé quelque chose de monumental.

Cette association insouciante/plaisir/culpabilité/punition vivait encore en moi aujourd’hui. Des décennies plus tard, bien que l’avoir raconté à quelques reprises, ses effets perduraient encore dans ma vie actuelle. Mais c’est horrible !

En passant, cet exemple n’est qu’un parmi tant d’autres de ces vieilles connexions que j’ai réalisé cette journée-là et que les experts en développement personnel appellent : les croyances limitantes.

C’est fou comme on choisit de tasser de la main ce qu’on n’est pas prêt de regarder pour de vrai. Je vous explique. L’an dernier, je suis devenue une adepte chevronnée du célèbre homme d’affaires Bob Proctor. Je dévorais ses paroles et son enseignement. J’écoutais en boucle ses conférences sur YouTube et je m’en inspirais pour écrire de petits mots qui ont rapidement envahis les murs de mon appartement. Un de ces mots allait comme suit : « Pour changer un paradigme (sa version d’une croyance limitante), il faut choisir un nouveau paradigme qui est aligné avec les résultats qu’on veut manifester. Il faut aussi choisir les habitudes qui vont vous mener à ces résultats. Ensuite, imprégnez-les et répétez-les avec l’émotion qui les soutient. Et puis, remplacez vos mauvaises habitudes par de bonnes habitudes. »

Pour votre information, ce post-it est encore collé aujourd’hui sur le mur de mon bureau.

Donc l’année passée, quand je lisais ce mémo, sur quelle partie croyez-vous ai-je focalisé mon attention et mon énergie ? Vous l’aurez deviné ; les habitudes. Tout ce qui a trait aux croyances, pour être franche, je ne m’y suis tout simplement pas attardé… mais alors là, pas du tout !

Tout ce que je voyais, c’était de changer mes habitudes. Tout ce que je voulais, c’était de trouver les meilleurs moyens pour changer mes mauvaises habitudes pour de bonnes habitudes.

Est-ce que ça a fonctionné vous croyez ?…

N.

O.

N.

Pourquoi ? c’est très simple.

Mais avant, je vous ramène à mon baptême. Pas mon baptême d’église… ça n’intéresse personne, pas même moi d’ailleurs. Non, je vous parle de mon baptême à 23 ans quand on m’a dit pour la première fois de ma vie que j’étais la seule créatrice de ma réalité. Comme tout le monde, ça a fait : BANG ! OUTCH ! Ben voyons, « j’te crois pas » !

L’ego, notre serviteur qui se prend pour notre patron, a pris les commandes et a tout de suite rétablit l’ordre… ou devrais-je dire, le désordre.

Après quelques semaines de réflexion et d’essais pratico-pratique sur le terrain, j’en suis venue à la conclusion absolue que la loi d’attraction existait et qu’elle s’appliquait pour tout et pour tout le monde. Il n’y avait tout simplement pas d’exception, au même titre que la gravité ou l’inertie m’échappe à rien ni personne.

Au fil du temps, j’en venais à remarquer une chose étrange : cette loi fonctionnait rapidement et très efficacement pour certains domaines d’intention, et de la manière opposée pour d’autres. Force était de constater que je ne devais pas demander de la bonne façon pour ces autres demandes à l’Univers qui n’arrivaient pas, ou que très timidement. J’essayai donc avec de nouvelles approches, qui se sont toutes soldées malheureusement par des échecs.

Mais qu’est-ce qui ne marchait pas ? Pourquoi ça n’arrivait pas ? Bien des fois, ça me mettait en colère. J’étais triste et impuissante. Je ne voyais pas la solution ni comment remédier à mes blocages profondément enfouis dans mon inconscient.

Et puis un jour, j’ai pris cette marche sur le bord du fleuve St-Laurent et tout s’est illuminé.

Quand on construit la maison de nos rêves, on commence avant tout par dessiner les plans. Ensuite, on coule le ciment pour nos fondations. Et par après, toutes les pièces, les murs, les fenêtres et le toit peuvent apparaître. Mais si nos fondations sont croches, on se retrouvera rapidement avec des problèmes d’infiltrations d’eau, de vermine, d’isolement, etc.

Eh bien mes chers amis, c’est à ce niveau très primaire et dominant que nos croyances influencent notre « maison de rêves ». Si vous demandez le partenaire idéal mais qu’en dedans vous répugnez la vie à deux, ne vous étonnez pas que la vermine dévorera à tout coup chaque pousse qui tentera de fleurir de votre intention. Si vous désirez ardemment vivre la liberté financière mais qu’une fois nu avec vous-même, vous savez que l’argent crée des injustices, le seul élément vert qui abondera dans votre direction sera votre propre jalousie envers ceux qui savent ce que vous ignorez.

Donc faites-vous un cadeau dès maintenant, et assurez-vous que votre ciment est de bonne qualité et qu’il suit les plans de votre « maison de rêves ».

Pour ma part, l’idée de vider mes poches sans retour pour un exterminateur, un plombier d’urgence et du nettoyage après sinistre ne me dis vraiment rien… j’ai assez donné 😉

« Comment arriver à changer mes croyances ? » me demanderez-vous ?

J’ai fait ma part ici. J’ai fait une brèche dans votre mental et insinuer la possibilité que si vos intentions ne se manifestent pas, c’est qu’il

y a quelque chose en vous qui vous coupe littéralement l’herbe sous le pied. Donc faites vos devoirs sur ces thèmes; changez vos croyances, modifiez vos programmes de l’inconscient, neuro-plasticité, neuroscience.

Je vous aime!

Jessika –xxx-